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A chaque commune, son écurie de kuluna

Aujourd’hui, le phénomène « Kuluna » a pris de l’ampleur de telle sorte que presque chaque quartier ou commune de la capitale a son ou ses gangs. Avec des « noms de guerre » propres à chaque écurie.
Les plus célèbres sont :

  • Kawele (commune de Barumbu),
  • Mbelimbeli (quartier Mombele, commune de Limete),
  • les Soviétiques (quartier Kauka, commune de Kalamu),
  • Bagdad, Kamutshatshi (quartier Yolo, commune de Kalamu),
  • BBT, 25ème commune (commune de Ngiringiri),
  • Vietnam (commune de Kasa-Vubu),
  • Les 40.000 gangs (commune de Kalamu),
  • Camp PM (commune de Ndjili),
  • Les Orangers (commune de Bumbu),
  • Zoa (commune de Makala),
  • Les Lionceaux (commune de Kinshasa),
  • Les Rouges (commune de Selembao),
  • Bataillon maboko (quartier Kingasani, commune de Kimbanseke),
  • Les Panafricains (commune de Lingwala),
  • Les Salopards (quartier camp Luka, commune de Ngaliema),
  • Les Rwandais (commune de Masina),
  • Armée rouge de camp munganga (commune de Nsele),
  • Bic rouge (quartier Kingabwa, commune de Limete)
  • Base minu-minu (quartier 10, Commune de n’djili)

Petit lexique du kuluna
« Bâ andende bâ koti » comme pour dire sauve qui peut, vigilances la police a pris le contrôle du territoire
« Mobenga ye wana » : comme pour désigner une proie
« Béton »: résistance
« Rouge » : prendre d’assaut
« Coin coin » : camouflage
« Mombenga bonza ye » : abattre une proie
« To tia base tokotela bâ niama »: organisons nous pour une patrouille
JW

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