Un nouvel accord est en discussion entre la République Démocratique du Congo et les États-Unis. Il concerne des minerais importants comme le cobalt et le cuivre. Mais les détails de ce contrat restent inconnus du public et du Parlement.
Vital Kamerhe a parlé de cette affaire le samedi 10 mai 2025 à Entebbe, en Ouganda. C’était lors de la 3ᵉ Conférence interparlementaire africaine sur les défis mondiaux émergents. Il a exprimé son inquiétude face au manque de transparence.
Il a comparé cela à l’accord signé avec la Chine en 2008. À l’époque, il était président de l’Assemblée nationale. Il a rappelé que ce contrat avait été débattu sérieusement par les députés.
« On a fait une plénière qui a commencé à 10h pour finir à 4h du matin le lendemain. Les recommandations avaient été envoyées au gouvernement », a déclaré Vital Kamerhe.
Mais pour l’accord avec les États-Unis, aucun débat n’a eu lieu à l’Assemblée nationale. Ce silence inquiète plusieurs organisations et acteurs politiques. Ils demandent que le peuple soit informé.
La loi congolaise oblige à consulter les communautés locales avant tout contrat minier. Elle interdit aussi les contrats d’exclusivité. Beaucoup craignent que ce nouveau contrat viole ces règles.
Moïse Katumbi a aussi fait une déclaration forte. Il a dit que « 98 % des mines ont disparu » en RDC. Cette affirmation a été corrigée par des experts, car la production minière continue dans plusieurs provinces.
Le président Tshisekedi, pour sa part, a promis de protéger les ressources nationales : « Jamais, au grand jamais, je ne braderai les richesses du Congo ». Mais une question reste : pourquoi cet accord n’a-t-il pas été débattu devant les élus comme par le passé ?
Elie Ngandu