Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a récemment adressé un avertissement aux forces rwandaises après que des soldats sud-africains ont essuyé des tirs en République Démocratique du Congo (RDC).
La ministre de la Défense, Angie Motshekga, a précisé que les militaires de la Force de Défense Nationale Sud-Africaine (SANDF) n’étaient pas engagés dans les combats au moment de l’incident.
Selon Motshekga, « c’est simplement qu’au moment où ils tiraient au-dessus de nos têtes, le président leur a averti en disant : Si vous continuez à tirer, nous considérerons cela comme une déclaration de guerre, et nous devrons défendre notre peuple ».
Cet avertissement a immédiatement mis fin aux tirs, selon la ministre. Cet incident survient alors que l’Afrique du Sud a renforcé sa présence militaire en RDC dans le cadre de la mission de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), visant à soutenir les forces congolaises face aux groupes armés actifs dans l’est du pays.
Parallèlement, les tensions dans la région se sont intensifiées, notamment avec la progression du groupe rebelle M23. Ce dernier a récemment renforcé son emprise sur Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, entraînant des affrontements qui ont causé plusieurs morts et des blessés au cours des trois derniers jours.
Elie Ngandu