Les Députés et Sénateurs des provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu se sont réunis ce jeudi au Palais du Peuple pour discuter de la dégradation de la situation sécuritaire dans leurs provinces.
L’objectif principal était de trouver des solutions pour faire face à l’agression rwandaise et aux affrontements en cours entre les forces loyalistes de la RDC et l’armée rwandaise, alliée au M23, autour de la ville de Goma.
À l’issue de la réunion, les élus ont exprimé leur solidarité avec les victimes des violences et ont fermement condamné l’agression rwandaise. “Les élus ont exprimé leur compassion et solidarité aux populations victimes de cette barbarie”, ont-ils déclaré dans leur communiqué.
Ils ont également lancé un appel à la population pour qu’elle ne cède pas à la manipulation de l’ennemi et continue de soutenir les Forces Armées de la République Démocratique du Congo. “Demande à la population de ne pas céder à la manipulation de l’ennemi et de continuer à apporter son soutien indéfectible aux Forces Armées de la République”, ont-ils ajouté.
Les élus ont demandé au gouvernement de la République de redoubler d’efforts pour rétablir la paix et la sécurité dans ces provinces. Ils ont insisté sur la nécessité de prendre des mesures urgentes pour protéger les populations et restaurer l’ordre, en particulier face aux menaces qui pèsent sur Goma et ses environs.
Enfin, un point important de la rencontre a été l’annonce de la création d’une commission ad hoc. Cette commission sera chargée de formuler des recommandations destinées aux institutions de la République pour restaurer la paix dans la région et mettre fin à l’agression en cours.
Actuellement, les rebelles du M23 se trouvent aux alentours de Goma, la plus grande ville de l’est de la République Démocratique du Congo. Leur avance a provoqué une situation chaotique dans la région, avec des explosions entendues en périphérie de la ville et des milliers de civils fuyant les combats. Selon des sources, “plus de 100,000 personnes ont été contraintes de fuir”, avec un afflux massif de blessés dans les hôpitaux de Goma, ce qui aggrave encore la crise humanitaire.
Elie Ngandu