C’est ce qu’a révélé l’ambassadeur des États-Unis en RDC, Mike Hammer, au sortir de son entretien avec le concerné, vendredi au siège de la CENI.
” Le président Kadima m’a informé qu’il va se rendre à Washington pour tenir des réunions avec un nombre important de partenaires qui sont aussi intéressés à accompagner le processus en cours, pour renforcer la démocratie congolaise”, a dit le diplomate américain qui, sans le confirmer d’avance, pense que les USA pourraient soutenir le processus électoral à travers les missions d’observation nationale et internationale. Aussi, éventuellement à travers un appui logistique via la mission onusienne, Monusco.
Outre le gouvernement congolais, la CENI espère bénéficier pour les prochaines élections d’un appui international important qui lui a manqué lors de deux derniers cycles électoraux, à cause de pesanteurs politiques et diplomatiques.
Entre-temps au niveau national, l’équipe Kadima travaille également pour plus d’inclusivité dans le processus. Ce qui explique la tenue le même vendredi à son siège d’un atelier préparatoire pour la relance du cadre de concertation. Cet atelier a connu la participation des représentants de la société civile.
” Le moment est venu de redynamiser le cadre de concertation… Celui-ci doit être évidemment enrichi pour qu’il continue à être pertinent dans le processus électoral”, a déclaré Denis Kadima.
Le cadre de concertation existe depuis la création de la CENI, à l’époque CEI. A l’époque, Kadima participait côté société civile pour le compte de l’Institut électoral pour une democratie durable en Afrique (EISA).
SN