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Le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Augustin Kabuya a réagi aux déclarations de Martin Fayulu et Théodore Ngoy, deux anciens candidats à la présidentielle. Lesquels ont accusé le président Félix-Antoine Tshisekedi de violer la Constitution par ses dernières nominations à la magistrature. Acte punissable de haute trahison qui, selon eux, l’expose à la destitution.
Le numéro 2 du parti présidentiel voit derrière la déclaration de ces deux personnalités, la main noire du Front commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila. « L’honorable député national Martin Fayulu et Me Théodore Ngoy sont utilisés par le Front Commun pour le Congo qui ne cache plus son hypocrisie envers le Chef de l’État et sa famille politique. Vous vous rappellerez que le député national Jean-Jacques MAMBA du MLC avait été aussi utilisé par le FCC pour faire aboutir la destitution de l’honorable premier vice-président de l’Assemblée nationale Jean-Marc KABUND-A-KABUND », a déclaré Augustin Kabuya à Liberté Plus, un média en ligne proche de l’UDPS.
« Nous ne serons pas des spectateurs dans ce projet macabre annoncé par le FCC via les deux personnalités précitées. L’opinion tant nationale qu’internationale tirera les conséquences de ce qui arrivera. Tout le monde saura au moins que la population congolaise avait déjà vomi le FCC depuis la victoire de son excellence Félix Tshisekedi à la magistrature suprême en décembre 2018 », a-t-il enchainé.
Le FCC a été le premier à dénoncer « la dérive dictatoriale » du nouveau régime, après les dernières nominations du président de la république à la Magistrature, non contresignées par le Premier ministre, Sylvestre Ilunga. Ce dernier, alors en mission dans le Haut Katanga, avait déclaré ne pas avoir été informé préalablement de cette démarche par Gilbert Kankonde, vice-ministre de l’Intérieur qui avait contresigné ces ordonnances en qualité d’intérimaire du Premier ministre.
SN
