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Bons ou mauvais : Les réseaux sociaux font débat à Masina

On ne peut plus s’en passer. Les réseaux sociaux rythment aujourd’hui la vie des millions de personnes. Les jeunes en sont les plus grands utilisateurs. Ceux de la commune de Masina, à l’Est de Kinshasa, ne font pas exception. Leurs avis sont partagés entre le côté positif et négatif de Facebook, WhatsApp, Viber et autres. Micro baladeur.

Chadrack Mbwebe, la vingtaine, étudiant en sociologie à l’Université de Kinshasa, utilise plus souvent Facebook et Whathsapp. Pour lui, les réseaux sociaux constituent aujourd’hui un moyen très facile de réduire les distances. “J’aime ce phénomène de la mondialisation. Quand j’utilise WhatsApp ou Facebook, je me sens beaucoup plus rapproché de certains amis qui sont éloignés. J’ai la possibilité de discuter longuement avec un coup très réduit”, apprecie-t-il.

Le coup réduit de communication est l’argument positif phare de ces jeunes.

Avec 500 francs, j’ai la possibilité de communiquer pendant long moment, quelle que soit la position géographique de mon interlocuteur “, soutient Stevy Kadima, 22 ans, enseignant dans les classes de primaire.
“Avec les réseaux sociaux, nous avons la possibilité de nous informer sur nos proches et sur les nouvelles du pays et du monde”, argumente Stevy qui dit profiter des “choix très variés” que n’offrent pas les moyens de communication traditionnels. Par contre, Josué Anoka, 23 ans, diplômé d’Etat, se basant sur des valeurs religieuses, n’utilise aucun des réseaux sociaux. Il est convaincus que ces moyens de communication sont à la base des déviations de la plupart des jeunes à Kinshasa.

“Les réseaux sociaux détruisent les jeunes. J’ai un ami qui a été victime d’une initiation occulte par le canal de ces réseaux. Il a même failli perdre sa Grâce aux prières, il a été délivré. Je me suis dit à partir de là que j’ai je n’utiliserai jamais ces choses” témoigne Persi, 21 ans, étudiante à l’Institut supérieur de commerce (ISC) qui s’indigne des abus sur les réseaux sociaux. ” Il y a plus des points négatifs que positifs dans les réseaux sociaux, surtout chez les jeunes qui en ont trouvé un canal d’exhibition. Certains publient même des images pornographiques”, regrette-t-elle.

“C’est de la responsabilité des parents de pouvoir contrôler leurs enfants en ce qui concerne l’utilisation de ces réseaux sociaux”, recommande Chadrack Mbwebe qui estime que le “laxisme” des parents favorise des dérapages. Mais Naomie Lokwa, 16 ans, élève d’un lycée de la place, réfute cette thèse d’une totale responsabilité des parents. “Les parents ne sont pas les seuls responsables pour le contrôle de l’utilisation des réseaux sociaux par leurs enfants. Les enfants eux-mêmes doivent être conscients. Ils doivent savoir ce qui est bon et ce qui est mauvais en utilisant ces réseaux sociaux”, a-t-elle argumenté. Un argument que partage aussi sa soeur, Grâce Lokwa, 19 ans, diplômée d’État.
Les réseaux sociaux sont devenus des outils incontournables pour l’interconnexion. Les utiliser en bon escient appelle à une responsabilité individuelle.

Teddy M.

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