Bujumbura, la capitale du Burundi, accueille depuis ce jeudi 29 mai 2025 un grand rendez-vous électoral. Il s’agit de l’Assemblée générale constitutive du ROGEAC, le Réseau des Organes de Gestion des Élections de l’Afrique centrale.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par Denis Kadima Kazadi, président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) de la RDC. Il dirige aussi le comité d’organisation de cette rencontre.
Dans son discours, Denis Kadima a rappelé que ce projet était attendu depuis longtemps. « Ce que nous vivons aujourd’hui n’est pas le fruit du hasard, mais l’aboutissement de plusieurs tentatives, parfois inachevées », a-t-il déclaré.
Les participants vont travailler pendant deux jours. Trois points sont au programme : adopter les textes fondateurs du ROGEAC, élire un comité exécutif et préparer un plan de travail pour les deux prochaines années.
L’Union Africaine, par la voix de l’Ambassadeur Callixte MBARI, a salué ce moment « symbolique et fondateur ». D’après lui, ce réseau est un espace de solidarité et de renforcement de l’intégrité électorale.
Le président de la CENI du Burundi, Prosper Ntahorwamiye, a exprimé sa fierté de voir le ROGEAC naître sur le sol burundais. « Le ROGEAC est né au Burundi. Son acte de naissance sera établi ici, sur les rives du Tanganyika », a-t-il souligné.
Avec ce lancement, l’Afrique centrale rejoint enfin les autres régions du continent qui possèdent déjà un réseau électoral régional. Le siège du ROGEAC sera installé à Libreville, au Gabon.
En rappel, le ROGEAC est un nouveau cadre de travail pour les commissions électorales de la sous-région. Il va permettre aux pays de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) d’échanger leurs expériences et leurs méthodes.
Elie Ngandu