Lisapo
La dernière sortie médiatique des chefs des confessions religieuses relançant la procédure de désignation du prochain président de la centrale électorale a relancé le débat sur l’opportunité d’une telle démarche avant la mise en oeuvre des réformes électorales.
La plateforme électorale LAMUKA est une des premières organisations politiques à réagir officiellement par un communiqué publié ce lundi 22 mars. Les signataires (Martin Fayulu et Adolphe Muzito) dudit communiqué jugent la démarche de ces hommes de Dieu “cavalière” et de nature à ne pas construire le pays.
“Comment les confessions religieuses qui connaissent les vrais résultats des élections de décembre 2018 et qui ont été les premières à les mettre sur la place publique, peuvent-elles soutenir une telle démarche”, s’interrogent-ils.
Pour ces deux leaders de LAMUKA, il faut que la réforme de la CENI soit le fruit d’un consensus entre toutes les parties prenantes avant toute désignation de ses membres. “Le Présidium de LAMUKA s’opposera par tous les moyens contre le statu quo inutile que les confessions religieuses veulent imposer à notre peuple“, préviennent MM FAYULU et MUZITO.
AK
