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Les enfants des travailleurs de la Société Minière de Bakwanga (MIBA SA) annoncent une marche d’indignation prévue pour le jeudi 10 avril 2025 à Mbuji-mayi. Cette action vise à réclamer la résiliation du contrat qui lie SEKO Énergy à la MIBA dans la réhabilitation de la centrale hydroélectrique de Lubilanji 1.
Ces jeunes, membres d’un collectif, estiment que les promesses de SEKO Énergy ne sont pas tenues. Ils dénoncent un retard dans la réalisation des travaux et une absence de volonté de la part de l’entreprise pour mener à bien ce projet crucial.
Jean Mayamba Kalombo, président du collectif, explique : “Nous avons constaté que SEKO, en dépit de toutes les promesses, ne manifeste ni la volonté ni la capacité de s’acquitter valablement de sa mission.”
Le collectif suggère que SEKO cède la place à la firme MightyLand, qui avait déjà réalisé une étude préalable pour ce projet. Selon eux, cette solution permettrait d’accélérer la réhabilitation de la centrale et d’assurer l’avenir de la MIBA.
Le groupe appelle à la mobilisation de la population locale, de la société civile et de toutes les structures intéressées par la relance de l’entreprise. Leur objectif est d’attirer l’attention des autorités sur la nécessité d’agir rapidement.
La marche partira du cercle Tshikisha, devant la paroisse Saint Firmin, pour se rendre à l’Assemblée provinciale du Kasaï-Oriental. Un mémorandum sera déposé lors de cette manifestation.
De son côté, SEKO Énergy réfute ces accusations. Les représentants de l’entreprise soulignent que les travaux de réhabilitation avancent comme prévu, après l’arrivée des premiers matériels à Tshala, et attendent la livraison du second lot pour continuer.
LISAPO
