Après le siège occupé par le Niger ces deux dernières années et qui reviendra cet été au Kenya, la RDC veut occuper le siège qui se libérera en 2022. Le président Félix Tshisekedi s’active pour pouvoir offrir à la RD-Congo le poste de membre non permanent des conseil de sécurité des Nations Unies. Le président congolais veut ainsi s’offrir une belle tribune internationale inespérée à la veille des élections générales prévues en 2023.
Pour cela, Fatshi devra affronter la candidature du Gabon, déclarée depuis le 14 décembre 2020 auprès du Département des affaires politiques de l’Union Africaine (UA). L’autre difficulté est le fait que la date de dépôt de candidature est déjà clos depuis le 30 décembre 2020. Le président en exercice de l’Union Africaine compte surement sur sa position et son influence actuelle pour parvenir à un consensus autour de la candidature de la RDC.
Toutefois, cette candidature tardive de la RDC ne plaît pas du tout au gabonais Ali Bongo. Ce dernier comptait utiliser ce siège de membre non-permanent au Conseil de sécurité pour consolider sa position de leader africain sur les questions climatiques en Afrique.
Selon des sources concordantes, Félix-Antoine Tshisekedi souhaiterait rencontrer Ali Bongo pour échanger sur cette question.
Adrien Kenge