Le ministère des Infrastructures et Travaux publics vient d’accorder un délai de 72 heures aux habitants de l’avenue de la Paix, dans la commune de Ngaliema, pour libérer les emprises de la rivière. Passé ce délai, leurs maisons seront démolies.
Selon les autorités, ces habitations ont été construites illégalement sur des terrains publics. Elles représentent un danger, surtout en cas de fortes pluies ou d’inondations.
Depuis plusieurs semaines, la Ville de Kinshasa mène une opération de grande envergure pour récupérer les espaces occupés de manière irrégulière. Des démolitions ont déjà eu lieu dans plusieurs quartiers.
Mais dans cette même commune de Ngaliema, un autre site attire l’attention : la baie. Là aussi, des constructions jugées illégales devaient être détruites depuis le 24 avril. Pourtant, rien n’a bougé jusqu’ici.
Pendant que les pelleteuses s’activent ailleurs, les travaux continuent à la baie sans intervention visible des autorités. Cela soulève des questions parmi les habitants.
Certains dénoncent un traitement inégal. Ils se demandent pourquoi la loi est appliquée avec rigueur dans certains quartiers, alors que d’autres semblent intouchables.
Face à cette situation, beaucoup espèrent plus de transparence et une justice égale pour tous, quel que soit le lieu ou le statut des occupants.
Elie Ngandu