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Le Président de la cour constitutionnelle Dieudonné Kamuleta, avait dans une décision prise en date du 20 janvier dernier, promu au grade de directeur, trois greffiers divisionnaires près de cette institution et confié la responsabilité au greffier en chef afin d’assurer l’exécution.
Il s’agit de : Madame Viviane Ngalula Tshingoma (matricule 499.241), Messieurs Théophile Loutonadio Kukala (matricule 553.285), David Mazuka ma Kinkela (matricule 297.266) et Pascal Yalesi Kombonzi (matricule 341.824).
Des sources anonymes recoupées par votre média en ligne révèlent que le greffier en chef de cette institution a induit le Président Dieudonné Kamuleta en erreur. Elles ajoutent que les préalables liés à la promotion des greffiers cités ci-haut n’ont jamais été respectés jusqu’à ce jour et plusieurs dossiers liés à la gestion des fonds au sein de la cour constitutionnelle n’ont pas été réglés.
À croire les mêmes sources, les anciens directeurs promus à la retraite par le chef de l’État ne sont encore notifiés. Ces derniers se sont vus brusquement retirer leurs attributions. Le greffier en chef de cette haute cour de la République démocratique du Congo a fait commettre au Président Kamuleta une deuxième erreur en ignorant la mesure prise par le Vice-premier ministre de la fonction publique concernant le mouvement du personnel.
Le ministre Jean-Pierre Lihau avait dans une note circulaire du 21 septembre dernier portant ” mesures conservatoires consécutives à la mise à la retraite de certains Secrétaires Généraux, Inspecteurs Généraux et Directeurs de l’Administration Publique “, interdit formellement de procéder à tout mouvement du personnel au sein de leurs services respectifs, en l’occurrence, la signature des actes de mise en service, notamment l’affectation, notification et formulaire de transfert. L’intervention du Président de la République est importante afin qu’une solution urgente soit trouvée.
Elie Ngandu
