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COVID-19 met les économies mondiales à genoux

Les mesures d’arrêt des activités pour enrayer la pandémie de coronavirus plongent l’économie planétaire dans une grave récession. Selon les prévisions de la Banque Mondiale, le PIB mondial diminuerait de 5.2% cette année.

Un nombre sans précédent de pays vont enregistrer une baisse de leur production par habitant, indique la dernière édition semestrielle des Perspectives économiques mondiales de la Banque Mondiale.

L’activité économique dans les économies avancées devrait décliner de 7% en 2020. Les prévisions font état d’une diminution de 3.6% des revenus par habitant. Ce qui fera basculer des millions de personnes dans l’extrême pauvreté cette année. Bien que l’ampleur de la crise varie d’une région du monde à l’autre, tous les pays émergents et en développement souffrent de vulnérabilités. Ces dernières s’accentuent par ces chocs exogènes. En outre, la fermeture des écoles et les difficultés accrues d’accès aux soins de santé primaires auront probablement des effets durables sur le développement du capital humain.

La vice- présidente du Groupe de la Banque Mondiale du pôle Croissance équitable, finance et institutions, Mme Ceyla Pazarbasioglu tranche. « Ces perspectives sont d’autant plus alarmantes que la crise risque de laisser des séquelles durables et de donner lieu à des difficultés planétaires majeures »

Et d’ajouter « La première des priorités est de faire face à l’urgence sanitaire et économique mondiale. Mais, au- delà de ça, la communauté internationale doit s’unir pour trouver des solutions. Elles doivent permettre de réinstaller une reprise aussi solide que possible. Et aussi, de lutter contre une aggravation de la pauvreté et du chômage».

Des mesures sanitaires et économiques doivent être prises pour amortir le choc de la Covid19. Il faut protéger les populations vulnérables et renforcer la capacité des pays à anticiper et gérer des crises similaires à l’avenir. Les économies émergentes et en développement nécessitent le renforcement de leurs systèmes de santé publique. Elles doivent de répondre aux problèmes posés par la prédominance du secteur informel. Mais aussi le manque de filets de protection sociale. Les gouvernements sont invités à engager des réformes pour assurer une croissance vigoureuse et durable après la Crise.

Bin Saleh

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