Depuis New-York, le président Félix-Antoine Tshisekedi a réagi à la démission de Vital Kamerhe de la présidence de l’Assemblée nationale.
« Je continue de considérer Vital Kamerhe comme un allié, comme un frère, à moins qu’il en décide autrement. Je ne suis pas responsable de ce qui est arrivé à l’Assemblée nationale », a-t-il déclaré.
Quelques jours avant la démission, le président Tshisekedi avait réuni les présidents des principales institutions du pays autour d’une rencontre interinstitutionnelle consacrée à la stabilité et au bon fonctionnement des institutions.
Sous la pression des pétitionnaires, Vital Kamerhe a annoncé son départ. Il a qualifié ces pétitions d’irrégulières, notamment parce qu’un des signataires n’était pas un député national.
Malgré ces pressions, Kamerhe a affirmé qu’il souhaitait préserver l’unité et la cohésion au sein de l’Assemblée. « Je préfère, à la manière de la vraie mère, réaffirmer mon attachement à un seul camp : le camp de la République », a-t-il déclaré.
Il a également rappelé les défis majeurs auxquels le pays fait face, comme l’insécurité à l’Est, le chômage et la pauvreté, et souligné que l’intérêt collectif doit primer sur les intérêts personnels.
Les députés, eux, reprochaient à Kamerhe notamment une incompétence, des malversations financières, le blocage du contrôle parlementaire, un manque de transparence, dix mois d’arriérés de frais de fonctionnement et une couverture médicale jugée insuffisante pour les parlementaires.
Elie Ngandu


