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La Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU en RDC, Mme Bintou Keïta, a pris la parole ce vendredi devant le Conseil de sécurité des Nations Unies. Elle a présenté le rapport de la MONUSCO sur la situation en République démocratique du Congo.
Mme Keïta a salué les efforts du président congolais pour le dialogue politique. Elle a mentionné la rencontre entre le chef de l’État, les chefs religieux et certains membres de l’opposition. Pour elle, cela montre une volonté d’apaisement.
Elle a toutefois exprimé son inquiétude face à la situation sécuritaire dans l’Est du pays, notamment en Ituri. Elle a dénoncé l’utilisation du viol comme arme de guerre et les attaques contre les écoles.
« Ce projet d’accord marque une étape décisive vers la paix et la stabilité en RDC et dans toute la région des Grands Lacs », a-t-elle déclaré devant les membres du Conseil de sécurité.
Mme Keïta a aussi alerté sur la situation humanitaire. Elle a rappelé que le Plan de réponse humanitaire pour la RDC n’est financé qu’à 11 %. Elle a signalé la suspension de l’aide du principal bailleur de fonds.
Sur le plan politique, elle a demandé aux autorités congolaises de rester à l’écoute de la population. Elle a dit attendre la loi contre le tribalisme, une loi importante pour renforcer l’unité.
Enfin, elle a prévenu que cette crise complique le plan de retrait de la MONUSCO. Elle a lancé un appel à une action collective pour renverser la situation.
Elie Ngandu
