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Dans un communiqué de presse diffusé le 19 août, 44 organisations congolaises des droits humains demandent aux autorités congolaises de renforcer la sécurité du Dr Mukwege et de sa famille. Elles leur demandent aussi de diligenter dans les plus brefs délais une enquête pour les crimes et menaces à son encontre. Car, depuis 2010, le Dr Mukwege a échappé à deux tentatives d’assassinat perpétrées contre lui et aucune action judiciaire n’a suivie afin d’identifier les coupables et les traduire en justice.
Plus largement, ces organisations ne veulent qu’une seule chose : la fin de l’insécurité dans les territoires de Fizi et Mwenga dans la province du Sud-Kivu.
Cette déclaration ces organisations est motivée par les menaces qui ciblent le prix Nobel de la paix 2018 depuis son tweet du 26 juillet dernier. Dr Mukwege a, via les réseaux sociaux, condamné les récentes tueries des populations civile dans la province du Sud-Kivu. Une réaction, du reste, humaine et logique de ce fervent défenseur de la paix. Mais, visiblement, cette sortie médiatique du Dr Mukwege n’a pas plu. Et depuis, sa famille et lui font l’objet de « correspondances haineuses, d’intimidations et de menaces de mort de la part d’inconnus ». Ces derniers l’accusent « d’avoir pris parti contre une communauté à l’Est de la RD-Congo ».
