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Élections américaines 2020 : Fatshi ne souhaite pas la défaite de Trump

Les américains élisent leur futur président ce 03 novembre 2020. Ces élections préoccupent également Félix-Antoine Tshisekedi, président de la République Démocratique du Congo mais plus particulièrement leurs issues. Pour cause : Fatshi, comme on l’a surnommé affectueusement ses soutiens, s’est fortement rapproché de l’administration Trump notamment via son “omniprésent” ambassadeur accrédité au Congo, Mike Hammer. 

En effet, le 27 octobre dernier, la chaîne américaine CNBC avait publié un sondage présentant une large avance de Joe Biden, le démocrate, sur le républicain Donald Trump. Cette enquête a fait l’effet d’une bombe à la cité de l’Union Africaine au moment où Fatshi est en plein processus de “divorce” d’avec Joseph Kabila, son allié. Il craint d’être fragilisé dans sa démarche de rupture en cas de défaite de Trump.

Fatshi a tout misé sur l’administration Trump. On se rappellera que depuis son accession à la magistrature suprême il a multiplié les contacts avec l’administration américaine sortante. Il a mobilisé des cabinet de lobbying de renom pour arriver à obtenir le soutien diplomatique et sécuritaire des Américains. Fatshi est allé même plus loin. Il a été le premier président africain à soutenir officiellement le plan de paix pour le Moyen-orient largement mis sur pied par Jared Kushner, le gendre du président Trump.

En interne, le président congolais s’est débarrassé de quelques “hommes de main” de Kabila tels que les anciens patrons du renseignement militaire (Delphin Kahimbi) et de l’Agence nationale de renseignement (Kalev Mutond) ou encore du général John Numbi, accusé notamment d’être le commanditaire de l’assassinat de l’activiste congolais, Floribert Chebeya. Ceux-ci étaient d’ailleurs sous sanctions américaines

Mabunda prête à dégainer

Le Front Commue pour le Congo (FCC), lui aussi, attend avec impatience l’issue de ces élections américaines. D’ailleurs, la speaker de l’Assemblée Nationale, Jeanine Mabunda a prévu de se déplacer à Washington avant la fin de l’année, renseigne le site Africa Intelligence. Par l’entremise de son conseiller diplomatique, Michael Sakombi, Mabunda s’est engagée jusqu’au 31 décembre avec le cabinet américain de lobbying Greyston Global Strategies. Elle voit là l’occasion pour son camps de courtiser les démocrates, même si, selon plusieurs observateurs, c’est quasiment mission impossible.

Il est clair que les deux alliés de Fatshi au Pentagone sont MM. Tibor Nagy et J. Peter Pham, respectivement Secrétaire d’Etat adjoint aux affaires africaines et envoyé spécial pour les Grands lacs. En cas de défaite de trump, ces deux personnages-clés vont laisser leur fauteuil à deux anciennes ambassadrices (Robin Sanders et Michelle Gavin). Ces deux conseillères Afrique de Joe Biden sont issues d’organisations de défense des droits de l’homme. Pas évident que Mabunda soit audible.

Dop

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