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La Commission électorale nationale indépendante (CENI) va intégrer pour la première fois la langue des signes dans les opérations électorales, a rassuré son président ce vendredi au collège Bonobo.
C’était à l’occasion du Cadre de concertation avec les personnes vivant avec handicap particulièrement les sourds-muets.
“La CENI considère la sourdité comme une différence et non une anomalie. Nous reconnaissons la langue des signes et travaillons à son intégration. Nous vous invitons à participer avec engouement au processus”, a déclaré Denis Kadima qui attend de ses interlocuteurs des propositions pour une meilleure mise en place de cette innovation “dans la mesure de nos moyens”.
La ministre déléguée aux Affaires sociales chargée des personnes vivant avec handicap, Irène Esambo, qui a aussi pris part à cette rencontre insiste sur une “inclusion réellement accessible” pour les personnes vivant avec handicap. Ce qui implique la prise en compte des spécificités de chaque catégorie de personnes vivant avec handicap.
Elle a recommandé à la CENI notamment d’identifier des PVH pendant l’enrôlement, de prévoir au moins un bureau de vote par centre qui prend en compte les spécificités des PVH. Au-delà de la langue des signes, utiliser aussi l’écriture braille.
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