La population de Tshangu s’est trouvée une fois de plus face à une surprise désagréable ce jeudi 6 août. Un embouteillage monstrueux a pris place sur le boulevard Lumumba, l’unique qui relie cette circonscription au reste de la ville. De la place Quartier 1 au quartier Debonhomme, rien ne bouge.
La circulation est devenue très difficile depuis l’apparition des chantiers de sauts-de-mouton sur cette seule voie qui mène à l’aéroport de N’Djili. Ce jeudi, la situation est plus grave que les autres jours. Camions, Bus, voitures, Tricycles voire les motos se sont retrouvés bloqués dès les premières heures dans un bouchon de plus de deux heures. Les policiers de circulation routière sont bien visibles et en poste mais débordés.
“Tous nous sommes obligés de nous retrouver sur le boulevard Lumumba pour sortir vers les autres communes de la Ville“, s’est plaint un homme visiblement dans la quarantaine sur une moto au milieu de cet embouteillage. “Je pense que l’on connait tous que la solution est la construction des routes secondaires. S’il y en avait, même ces chantiers des sauts-de-mouton n’allaient pas nous poser autant de problèmes“, ajoute-t-il.

Les agents de l’ordre font de leur mieux pour faire respecter les nouvelles dispositions. Et cela, afin d’éviter une situation irréparable avant plusieurs heures. On les voit créer un passage pour les motos taxis en leur réservant une bande du côté du séparateur. Question de ne pas les obliger à attendre comme les véhicules. “On sait que les motos-taxi n’aiment pas attendre. Ils préfèrent se faufiler entre les voitures. Cela peut d’une part augmenter le risque d’accidents mais aussi gêner la circulation plus qu’elle ne l’est déjà“, explique un policier rencontré sur place.
L’embouteillage de ce jour a commencé dès 6 heures du matin. Et c’est seulement vers 9 heures que la circulation est devenue fluide.
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