L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) a dénoncé, dans un communiqué publié ce 17 février 2025, les violences subies par ses membres dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
Depuis l’occupation de ces régions par les troupes rwandaises et les rebelles du M23, les militants du parti sont systématiquement traqués et victimes de violences.
Le parti évoque des cas d’enlèvements, de harcèlements et de mauvais traitements à l’encontre de ses membres, accusés de défendre des opinions politiques opposées aux forces d’occupation. L’UDPS souligne son engagement envers la non-violence, affirmant qu’il est inacceptable que ses membres soient persécutés simplement en raison de leurs convictions.
“Il est connu de tous que l’UDPS est un parti non-violent depuis sa création en 1982. Il est, de ce fait, inacceptable que nos membres soient martyrisés à cause de leur opinion purement politique”, peut-on lire dans le communiqué.
L’UDPS lance également un appel à la communauté internationale pour qu’elle prenne des mesures afin de mettre fin aux violations des droits humains dans les zones occupées. Le parti exige une surveillance attentive de la situation.
Elie Ngandu