Le ministre de la Justice, Constant Mutamba, a fermement rejeté les accusations relayées par l’Associated Press concernant l’exécution de 102 Kulunas en République Démocratique du Congo. Dans une déclaration publiée sur son compte X, il a démenti les informations de l’agence de presse américaine, qualifiant la dépêche de “fausse et mensongère.”
Mutamba a précisé qu’il n’avait accordé aucune interview à l’AP ni à tout autre média concernant les opérations menées contre le banditisme urbain. “Je n’ai accordé d’interview à aucun média, encore moins à l’AP sur les opérations de lutte contre le banditisme urbain Zéro Kuluna -Ndobo”, a-t-il insisté.
Le ministre a rappelé que la loi congolaise permet la peine de mort, mais que son application se fait uniquement après un jugement. Il a ajouté que les personnes condamnées à mort sont transférées dans des prisons de haute sécurité, loin de leurs lieux d’arrestation, pour l’exécution de la peine, conformément à la législation du pays.
Dans son message, Mutamba a évoqué la gravité du phénomène des Kulunas, soulignant qu’une répression ferme est nécessaire pour restaurer la sécurité. Il a pris l’exemple de Haïti, où l’absence de mesures dissuasives a conduit à des crises graves.
Enfin, le ministre a conclu en réaffirmant la détermination du gouvernement à lutter contre les gangs urbains. “Nous allons afficher de la fermeté contre les kuluna qui seront arrêtés et mis à la disposition de la justice”, a-t-il conclu.
Elie Ngandu