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« La fistule est une violation des droits humains, finissons en maintenant ». Tel est le thème proposé cette année à l’occasion de la Journée Internationale pour l’élimination de la fistule obstétricale célébrée le 23 mai de chaque année.
En RDC, le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) en partenariat avec le gouvernement congolais et partenaires, a organisé une journée de sensibilisation sur ce fléau qui touche différentes couches de la population. La cérémonie a eu lieu à l’Hôpital Biamba Marie Mutombo dans la commune de Masina en présence de la ministre du Genre, Enfant et famille, Mme Chantal Safou, des représentants des agences du système des Nations Unies et de la société civile, du bourgmestre de ladite commune, de l’Administrateur délégué de HBMM ainsi que des filles et mères souffrant ou guéries de la fistule obstétricale.
Le gouvernement Congolais représenté par la ministre du Genre, Enfant et Famille, Chantal Safou déclare que la fistule touche plus de 2 millions des femmes au monde. C’est pourquoi, il est important de prendre l’engagement pour lutter contre ce fléau. « Le renforcement du plaidoyer et des campagnes contre les mariages et grossesses précoces, et pour l’éducation des filles, ainsi que l’accès volontaire à l’information et aux services de planification familiale de qualité constituent également des axes d’intervention dans la lutte contre la fistule obstétricale », a-t-elle souhaité.
Dans son allocution, le Représentant Adjoint de l’UNFPA, M. Victor Rakoto, a souligné que la République démocratique du Congo compte environ 5000 à 7000 nouveaux cas de fistule obstétricale chaque année. Ces femmes sont comptées parmi les êtres les plus marginalisés et négligés. Et la persistance de cette maladie pourtant guérissable, illustre sans doute de graves inégalités et le déni des droits et de la dignité.
Génie Mulobo
