Lisapo
L’Institut National de Préparation Professionnelle (INPP) a ouvert lundi 11 octobre 2021, la session budgétaire d’octobre 2021, pour l’exercice 2022. C’est le Directeur Général de cette institution, Patrick Kayembe N’Sumpi qui a procédé à l’ouverture de ces assises. Il était accompagné du PCA de l’INPP, Mota Ngaliema et des Directeurs, cadres et agents venus des différentes provinces de la RDC. Cette cérémonie a eu lieu dans les installations de l’INPP sur la 11ème Rue dans la commune de Limete.
Dans son allocution, le DG de l’INPP a rappelé sa vision lors de son accession aux fonctions de Directeur Général. Cette vision, a-t-il souligné, se résume en 6 points à savoir : consolider les acquis antérieurs (les infrastructures, les équipements, la formation des formateurs, le management institutionnel, la fidélisation des partenaires) ; mettre l’agent de l’INPP au centre de toute action ; valoriser la fonction de cadre de direction ; doter le formateur de tous les atouts ; améliorer le traitement et les conditions de travail de l’agent INPP ; améliorer la qualité de la formation… Face à cela, il a indiqué que cette nouvelle session budgétaire devra permettre, après identification des besoins, de définir des activités à réaliser, de déterminer les prévisions budgétaires y relatif, afin de matérialiser la vision de l’INPP par la mise en œuvre de toutes les actions convenues. Aussi, les Commissions techniques et financières instituées pour le suivi et évaluation des plans opérationnels des Entités de Directions Centrales devront travailler avec volonté et dévouement pour permettre de réaliser cette vision, par la mise en œuvre des activités inscrites dans différentes prévisions.
« Le Conseil d’Administration et la Direction Générale ont levé l’option de ne ménager aucun effort pour un plaidoyer permanent afin d’obtenir l’appui du gouvernement en terme de subvention dans notre budget à hauteur de 50%, comme le prévoit la loi, ainsi qu’à l’augmentation du taux de cotisation patronale. Ceci pour permettre à l’INPP de répondre aux besoins croissants de la qualification professionnelle de la main d’œuvre active », a déclaré le DG Patrick Kayembe N’Sumpi.
Il a noté par ailleurs que les conclusions tirées du rapport de contrôle de gestion mené par l’Inspection Générale des finances devraient servir d’inspiration et pousser tous les cadres et agents de l’INPP à changer la façon de travailler. Il a invité les coordonnateurs des différents projets et partenaires à l’anticipation en intégrant dans le budget INPP, les différentes participations en terme de frais de mission, billets d’avion, restauration, coup d’organisation d’activités… afin d’éviter à l’Institut, la gestion des urgences. Il également encouragé une franche collaboration tripartite, DIPRO, AT et AAF.
Renforcement des capacités
« La capitalisation et l’appropriation de tous les appuis reçus, devra nous amener dans une optique d’institutionnalisation de la formation des formateurs ; de la mise en test de différents référentiels écrits ; de la standarisation des pratiques et programmes de formation ; de l’intégration des professionnels des métiers … ces différents éléments ne sauront être rendus possibles sans le renforcement des capacités des formateurs et personnels techniques et une acquisition sur fonds propres des équipements et matériels didactiques », a dit Patrick Kayembe N’Sumpi.
Comptant sur le sens élevé de responsabilité, d’abnégation et de sacrifice de tous, la Direction Générale de l’INPP est convaincue que cette conférence budgétaire sera pour chacun d’entre eux, l’occasion de jouer sa partition dans le développement de l’INPP ainsi que celui de la RDC.
« Seul le souci de la continuité devra nous animer », a-t-il renchéri.
Génie Mulobo
