L’horreur a frappé la province de l’Ituri dans la nuit du 26 au 27 juillet 2025. Une attaque meurtrière a visé une église locale à Komanda, dans le territoire d’Irumu, alors qu’une veillée de prière s’y tenait.
Selon un communiqué des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), les auteurs de cette attaque sont des terroristes ADF/MTM ISCAP. Ils ont fait irruption dans l’église, armés de machettes, et ont tué une quarantaine de civils sur place. D’autres fidèles ont été grièvement blessés.
Ce massacre s’est produit au moment où les FARDC, en collaboration avec l’armée ougandaise (UPDF), mènent des opérations de grande envergure dans les territoires d’Irumu et de Mambasa. L’armée estime que cette attaque est une réponse de représailles.
« Ces terroristes ont choisi de se venger sur des paisibles populations sans défense en vue de répandre la terreur et de détourner l’opération conjointe de ses objectifs », souligne le communiqué signé par le colonel Jules Tshikudi Ngongo, porte-parole du secteur opérationnel Ituri.
Les FARDC ont présenté leurs condoléances aux familles endeuillées. Elles ont réaffirmé leur engagement à traquer sans relâche ces groupes armés jusque dans leur dernier retranchement. Elles appellent aussi la population à renforcer sa vigilance et à signaler toute présence suspecte aux forces de défense.
La réaction du gouvernement congolais n’a pas tardé. Le porte-parole Patrick Muyaya a fermement condamné cet acte qu’il qualifie d’« effroyable ». Il a aussi exprimé la solidarité du gouvernement envers les victimes et les autorités locales.
« Le Gouvernement condamne cette effroyable attaque sur des populations innocentes », a déclaré Patrick Muyaya.
Le ministre de la Communication a rappelé que la détermination de Kinshasa à lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes reste intacte. Il a assuré que les efforts seront intensifiés pour restaurer la paix et protéger les civils.
Ce massacre rappelle une fois de plus la fragilité de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, où les civils continuent de payer le prix fort de la violence armée.
Elie Ngandu


