Ancien ministre malien des Affaires étrangères, M. Tiéman Hubert Coulibaly a conduit une mission d’assistance électoral en Guinée/Conakry en tant qu’Envoyé Spécial de la Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Et cela, sur demande de la Commission Electorale Nationale Indépendante de la Guinée.
Du 10 novembre 2019 au 7 février, il s’est fait accompagné par plusieurs experts électoraux internationaux encadrés par M. Ronsard Malonda Ngimbi. Il revient sur cette expérience pour Lisapo.
« Je ne connaissais pas M. Ronsard Malonda mais il a été choisi par l’OIF pour faire partie de mon équipe en tant que chef des experts », explique M. Tiéman Hubert Coulibaly. Cette mission réunissait notamment des experts en matière de base de données dédiés au fichier électoral.
C’est là que M. Malonda s’est révélé à ce haut cadre malien. « Ronsard Malonda possède des compétences transversales qui couvrent tous les aspects d’un cycle électoral. Il maîtrise les textes électoraux, le droit électoral, l’architecture institutionnelle des commissions électorales et leur environnement technique et technologique ».
Pour lui, il n’y a aucun doute : « Ronsard Malonda a pu capitaliser une somme d’expériences très utiles dans un processus électoral ». Il a également une bonne tenue sur le plan éthique et morale. « M. Malonda est quelqu’un qui a une vraie expertise et qui fait le travail qu’on lui demande. Il délivre le rapport en temps et en heure et suit également le travail des équipes ».
Toutefois, il est d’avis que plusieurs facteurs entrent en ligne de compte au sujet des élections en Afrique. « Mais moi, j’ai été satisfait de ma collaboration avec lui, tant sur le plan technique que sur le plan éthique et morale », conclut-il.
Rappelons que l’Organisation Internationale pour la Francophonie avait émis des réserves vis-à-vis du processus électorale guinéen. En l’absence d’une révision du fichier électoral, l’OIF s’était refusé de soutenir ce processus électoral dans son ensemble.
Adrien K.