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Le secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya, a tenu à couper court aux rumeurs circulant sur les réseaux sociaux, annonçant sa fuite à l’étranger. Ce dimanche, il s’est filmé au siège du parti à Limete, mettant en avant sa présence et son engagement.
Kabuya a réagi fermement aux accusations de fuite, soulignant qu’il était bien sur place et qu’il n’y avait aucune raison pour qu’il s’en aille. “Si j’ai un voyage à faire, je ne peux pas le faire ?” a-t-il répondu aux détracteurs, insistant sur le fait qu’il n’était pas sous mandat d’arrêt, comme certains le prétendaient.
Les rumeurs avaient enflé, notamment suite à son absence de certaines rencontres publiques, mais Kabuya n’a pas tardé à rétablir la vérité. Il a également précisé que son absence ponctuelle ne signifiait en aucun cas une fuite à l’étranger. Selon lui, ces accusations ne sont que des tentatives de déstabilisation.
L’UDPS, dont il est le secrétaire général, reste sous le feu des projecteurs. Plusieurs membres du parti ont également dénoncé des tentatives de manipulation de l’opinion publique, visant à nuire à la réputation du parti. Kabuya a aussi insisté sur l’importance de se concentrer sur les sujets sécuritaires, qu’il préfère laisser à ceux qui en maîtrisent les détails.
Enfin, Kabuya a rappelé que certains veulent l’amener à parler de la situation sécuritaire, mais il refuse de s’y engager pour ne pas risquer de démoraliser les militaires en première ligne.
“Ils veulent que je commence à parler des sujets sécuritaires dont je ne maîtrise pas pour qu’ils commencent à dire que Kabuya avait dit pour démoraliser nos militaires au front “, a-t-il déclaré.
Bien avant ce démenti de fuite, Augustin Kabuya avait indiqué avoir changé son mode de fonctionnement. “J’ai opté pour la discrétion. À chaque moment, il faut savoir se comporter. Nous sommes dans une période qui nous exige la discrétion. Il faut savoir communiquer pendant cette période “, a-t-il précisé. Kabuya a également rappelé qu’il n’était pas “expert en la matière” et qu’il n’était “pas militaire”.
Elie Ngandu
