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Le ministère de la Santé publique a confirmé, lundi 14 juillet 2025, la mort de 16 enfants à Kinshasa à cause du choléra. Ces décès sont survenus à l’orphelinat Mama Koko, dans le pavillon La CASA, situé dans la capitale congolaise.
Selon le communiqué officiel, 60 enfants ont présenté des atteintes neurologiques graves. Malgré les efforts déployés par les équipes médicales, 16 d’entre eux ont succombé à la maladie.
Cette tragédie s’inscrit dans un contexte de flambée du choléra en République démocratique du Congo. Le pays fait face à une recrudescence inquiétante de cette épidémie. Au cours de la semaine épidémiologique 27, 2.085 cas ont été enregistrés, contre 1.757 la semaine précédente, soit une augmentation de 19 %.
Le bilan national est lourd : 95 décès ont été rapportés en une semaine, dont trois prestataires de soins, touchés alors qu’ils tentaient de sauver des vies.
Face à cette situation, le ministre de la Santé publique, Roger Samuel Kamba, s’est exprimé lors d’un briefing de presse organisé lundi soir à Kinshasa. Ce point de presse a été animé conjointement avec le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, porte-parole du Gouvernement.
Le ministre a rappelé la dangerosité du choléra, insistant sur ses symptômes : « C’est une diarrhée très profuse et des vomissements très profus aussi, qui peuvent malheureusement entraîner le décès très rapidement, parce qu’on se vide littéralement », a-t-il alerté.
Il a également précisé que la maladie est fréquente dans l’Est du pays, mais qu’elle se propage facilement ailleurs lorsque les conditions d’hygiène sont mauvaises. « Quand ces personnes se déplacent, et que les conditions d’hygiène ne sont pas respectées, la maladie apparaît. Deuxièmement, il y a les inondations qui la font apparaître », a-t-il souligné.
Le gouvernement a annoncé un renforcement des interventions sanitaires : déploiement de personnel médical, distribution de kits d’hygiène, et sensibilisation communautaire dans les zones les plus affectées.
Elie Ngandu
