admin
En République Démocratique du Congo, le premier cas est apparu fin-février. Au début, la population était un tout petit sensible à la maladie dès son arrivée en février 2020. Mais, cela n’a été que de courte durée. Très vite et pour des raisons inconnues, les Kinois ont sombré dans le déni total de l’existence de cette maladie dans leur ville. Ils ne respectent plus les gestes barrières édictées par les autorités du pays pour éviter la propagation de la maladie.
D’après des personnes interrogées sur les lieux publics les réactions sont les mêmes. “Je porte le masque pour me protéger de la poussière et ne pas attraper une toux. Mais pas du coronavirus parce qu’il n’existe pas“, explique une dame croisées à l’arrêt de bus de Pompage. Mme Rosalie Mbuyi, elle, est aussi sceptique que la dame de Pompage. ” Moi, je sors chaque jour sans masque et je ne respecte pas la distanciation sociale. Voilà, je suis là et je continue à vivre. S’il y avait la maladie, moi qui vous parle, je serai déjà morte. Donc, je ne crois pas à l’existence du coronavirus en RDC”.
Dans les lieux publics , les gens se promènent sans masques. Dans les marchés, par exemple, rien n’a changé dans les usages des Kinois qui les fréquentent. Malgré la menace d’une amende de 5000 fc (près de 3 dollars américains) prévues par les autorités provinciales. Rares sont les clients qui viennent s’approvisionner, munis de leurs masques. Pire, les policiers, censé faire respecter cette disposition, n’en portent pas non plus.
Une chose est vrai est que malgré les sensibilisations, les distributions des masques, des gels hydroalcooliques par les associations, les individus, la covid ne fait pas peur. D’ailleurs, elle n’existe même pas, selon la majorité des Kinois.
Perpetue Luk
