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Kinshasa : l’affichage des itinéraires dans les transports en commun toujours pas respecté (constat) 

Les transporteurs en commun n’ont toujours pas mis en pratique la mesure des autorités visant à afficher les itinéraires. Cette mesure avait pour objectif de mettre fin au système de demi-terrain ou de surfacturation dont sont victimes les Kinois. Celui-ci consiste à facturer au même prix, une distance moins que d’habitude. Le coût officiel est de 1000 francs congolais pour le bus et 1500 francs pour le taxi pour un trajet Kingasani-centre ville”, indique Solange, une femme habitant au quartier Bibwa et qui travaille au centre-ville de Kinshasa. Et de poursuivre : “Mais avec le demi-terrain ou l’ignorance assistée ou nourrit par les conducteurs des itinéraires, vous payez le même montant pour vous arrêter à la Gare centrale ou à la place Galerie présidentielle. Au cas contraire, vous payez plus. Soit 2000 francs pour les taxis et 1500 pour les taxi-bus”, explique-t-elle.

Autre chose que l’affichage des itinéraires devrait éradiquer était le conflit avec les conducteurs qui changent selon les humeurs de destination en cas d’embouteillage. “On pouvait voir chauffeurs ou receveurs à couteaux-tirés avec les passagers à tout moment. L’un après avoir récupéré l’argent des tickets, s’arrêtait sans être arrivé à destination. Une situation pas toujours confortable pour les clients qui des fois n’ont plus rien pour payer un autre taxi”, a expliqué Théo, un trentenaire, habitué du même trajet.

C’est ainsi que les autorités kinoises avaient demandé aux entrepreneurs de ce secteur d’afficher leurs destinations. “C’était sous peine d’amende, je me rappelle avoir entendu dire les autorités du gouvernement provincial”, rappelle un autre Monsieur interrogé par Lisapo.info.

En dépit de ces dispositions annoncées avec pompe, ce mercredi 28 octobre soit plus de 3 mois après la mise en place de cette décision, les Kinois sont toujours obligés de se fier à ce que disent les receveurs où les chargeurs. À supporter les demi-terrain et les caprices des conducteurs. Quasiment, aucun taxi, taxi-bus ou bus n’a affiché son itinéraire. Il faut soit demander au chauffeur, ou à celui qu’il a préposé au chargement. “Nous espérons que l’État va se ressaisir et finir ce qu’il a commencé”, a conclu d’un air narquois Théo.

Bahatiquement 

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