Le procès de l’élément de la Police de Circulation Routière (PCR), Fiston Kabeya s’est ouvert devant la Cour militaire de Kinshasa-Gombe le 14 avril 2025.
Ce dernier est décédé dans des circonstances controversées après son interpellation par l’escorte de la Première ministre Judith Suminwa. Le commissaire supérieur adjoint Olivier Kanza, responsable de la sécurité de la cheffe du gouvernement, a témoigné que le policier Kabeya avait proféré des insultes envers la Première ministre.
Il a affirmé qu’aucune violence n’avait été exercée lors de l’interpellation de l’élément PCR. Selon Kanza, l’infraction d’outrage avait été constatée en flagrance, ce qui justifiait l’interpellation.
Le commissaire et six autres policiers sont accusés de violation de consignes et d’homicide après la mort de Kabeya. Cette affaire a rapidement attiré l’attention, notamment en raison des contradictions entre les témoignages et les vidéos circulant sur les réseaux sociaux. Certaines images ont été initialement utilisées pour illustrer l’incident, mais il s’est avéré qu’elles dataient de 2016.
La Première ministre Judith Suminwa a exprimé ses regrets suite à la disparition de Kabeya. Elle a précisé que la justice militaire s’était saisie de l’affaire pour établir les responsabilités. Le dossier continue de susciter des réactions, tant au sein de la société civile que du paysage politique.
La prochaine audience est fixée au 23 avril 2025. Le procès continue d’alimenter les débats sur la responsabilité des forces de l’ordre et les conditions d’interpellation des policiers.
Elie Ngandu


