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Dans la nuit de vendredi, le quartier BAT, à N’sele, a été secoué par un drame. Des hommes armés de machettes et de couteaux ont attaqué une maison familiale, dévalisant tout sur leur passage. Selon le journaliste Frank Kalonji du média Actu7.cd, les assaillants, appelés “kuluna”, ont semé la terreur en pillant argent, téléphones et vêtements.
Une jeune femme et une grand-mère ont été sauvagement violées. Un jeune garçon, tentant de défendre sa famille, a été grièvement blessé par des coups de lame.
Alertée par les cris des victimes, la population s’est rapidement mobilisée. L’un des bandits a été capturé par la foule, lynché, puis brûlé vif sur place. Les autres malfaiteurs ont réussi à fuir. Suite à l’attaque au quartier BAT, un habitant a exprimé le désarroi de la population, qui crie sa colère : « Où est la sécurité ? Jusqu’à quand ces kuluna vont nous pourrir la vie ? » La police est intervenue peu après et a ouvert une enquête.
Ce type de violence n’est malheureusement pas un cas isolé. La semaine dernière, un incident similaire s’est produit au quartier Manguanda, dans la commune de Mont Ngafula. Josué Sombamanya, un homme handicapé, a été agressé et blessé gravement à la tête par ces mêmes “kuluna”, qui lui ont ravi 500 dollars et deux téléphones.
Un autre cas de violence a été signalé à Kimbwala, où ces bandits ont gravement blessé à la tête deux autres compatriotes. Ces deux quartiers, auparavant considérés comme relativement épargnés par le phénomène des “kuluna”, connaissent désormais une recrudescence inquiétante de ces actes criminels.
Elie Ngandu
