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Des échauffourées sont signalées aux alentours du marché central de Kinshasa entre la police et des personnes, identifiées comme étant des vendeurs dudit marché.
Tout aurait commencé lorsque des vendeurs du grand marché, identifiés comme tels, en colère ont voulu enlever la barrière érigée au croisement des avenues Luambo Makiadi (ex Bokassa) et Rwakadingi. Cette barrière qui limitait l’accès au marché Central pour réhabilitation. Ces commerçants justifient leur acte par la décision du ministre de l’intérieur qui aurait autorisé la réouverture du grand marché.
La tension est montée d’un cran avec la réaction de la police. Cette dernière n’a pas attendue. Elle a usé de la force au moyens de gaz lacrymogènes et malheureusement des tirs dite de “sommation”.
Un sursis demandé par les députés provinciaux
Sur ce même dossier, des députés provinciaux de Kinshasa ont rencontré hier lundi 8 juin le gouverneur Gentiny Ngobila. Objectif : mieux comprendre la correspondance du Vice premier Ministre de l’Intérieur et Sécurité. Ce dernier a, dans une missive, exiger un sursis des travaux de réhabilitation et de modernisation du marché central.
Après une descente au marché central, le rapporteur de l’assemblée provinciale, Junior Nemba Lemba n’a pas mâché ses mots : « La ville est autonome conformément à la loi sur la libre administration des provinces et n’a aucune injonction à recevoir de qui que ce soit », a-t-il tranché.
C’était aussi l’occasion pour ces élus des Kinshasa d’appeler les uns et les autres au calme. Ils ont promis également de mettre tous les moyens en œuvre pour avoir les différents sons de cloche de tous les animateurs impliqués dans ce dossier du marché central.
Une démarche qui n’a malheureusement pas produit des résultats car, c’est ce mardi 9 juin 2020, soit un jour après, que cette chienlit a été signalée.
Perpetue Luk
