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Lamuka : pourquoi Katumbi et Muzito se disputent la coordination?

Le président d’Ensemble pour la République, Moïse Katumbi et l’initiateur de Nouvel Elan, Adolphe Muzito, annoncent chacun dans son coin assumer à partir de ce 10 avril le poste de coordonnateur en exercice de la plateforme Lamuka.

Pourquoi cette cacophonie? Selon la nouvelle Convention de cette plateforme politique signée en octobre 2020, c’est évidemment Moïse Katumbi qui devrait prendre la tête de Lamuka ce 10 avril pour un mandat de six mois après celui de Martin Fayulu.

Entre-temps, l’eau a suffisamment coulé sous le pont. Moïse Katumbi et Jean-Pierre Bemba ont adhéré à l’Union sacrée de la nation de Félix-Antoine Tshisekedi. Ce qui avait poussé Fayulu et Muzito de constater leur “auto-exclusion”, estimant qu’ils se sont écartés de la ligne de conduite du groupe né à Genève en 2018.

Christian Mwando, cadre d’Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, a indiqué que nulle part il n’est écrit dans la Convention que Lamuka appartenait à l’opposition. En plus, selon le camp Katumbi, la Convention consacre l’indépendance d’action de chaque leader politique dans ses options politiques.

“A la fin du mandat du coordonnateur en exercice, la passation des pouvoirs est automatique. Elle n’est sujette à une cérémonie officielle”, souligne pour sa part Moïse Katumbi dans un communiqué rendu public ce samedi à Lubumbashi.

Dans la rotation, Adolphe Muzito devait prendre la coordination en dernier, c’est-à-dire le 10 avril 2022, après Jean-Pierre Bemba.

Mais estimant qu’ils ne sont plus qu’à deux avec Martin Fayulu dans le navire, l’ancien premier ministre Adolphe Muzito a joué à l’anticipation. Moïse Katumbi ne veut naturellement pas lui faire la courte échelle, compliquant davantage une situation déjà tendue de la plateforme politique, qui avait porté la candidature de Martin Fayulu à la présidentielle du 30 décembre 2018 face à Félix Tshisekedi. Ce dernier avait brutalement et bruyamment quitté Lamuka pour créer, avec Vital Kamerhe, une autre plateforme à Nairobi au Kenya, appelée Cap pour le changement ( CACH) sous le label de laquelle Félix Tshisekedi s’était présenté à l’élection du 30 décembre 2018.

SN

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