Les choses ne s’annoncent pas facile pour le Gouverneur de la Ville et les forces de l’ordre dans les prochains jours. Plusieurs regroupements et organisations politiques maintiennent leurs manifestations malgré la mise en garde de l’autorité urbaine.
Déjà ce mercredi 8 juillet, le PPRD, le JDR et autres mouvements politiques proches du Front commun pour le Congo (FCC) projettent de marcher pour soutenir la candidature de Ronsard Malonda à la tête de la CENI.
Juste après, soit le 9 du même mois, l’Udps, Filimbi, Lucha et autres marcheront également mais cette fois contre le choix de Malonda. Ce, malgré le refus de l’autorité urbaine, le Gouverneur de Kinshasa Gentiny Ngobila. Ce dernier donne comme raison le non-repect des mesures relatives à l’état d’urgence décrétées par le Président de la République qui interdisent le rassemblement de plus de 20 personnes.
De leurs côtés, les responsables des plateformes et partis politiques refusent d’obtempérer. Ils y tiennent mordicus. “Le gouverneur nous a expliqué que, la marche n’était pas faisable à cause de l’état d’urgence. Nous lui avons aussi dit que, la constitution nous donne le pouvoir de nous exprimer à tout moment lorsque ça ne marche pas…”, a fait savoir le Secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya dont le parti est anti Malonda.
Ce bras de fer qui commence bien avant le début des marches annoncées augure des tensions à travers la ville à l’image des récentes manifestations contre les lois Minaku et Sakata.
De son côté, le Ministre ayant en charge l’intérieur Gilbert Kankonde veut jouer au sapeur-pompier. À travers une correspondance, il invite les parti impliqués dans l’organisation de ces marches à constituer chacun une délégation de deux personnes pour un échange qui aura lieu à son cabinet le mercredi 09 juillet. L’issue de cette réunion est très attendue…