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Martin Fayulu sur la vérité des urnes : "J'ai pardonné, ma proposition est sur la table"

Le candidat malheureux à la présidentielle de 2018 revient sur sa proposition d’un dialogue assorti d’une période transitoire. Dans un entretien avec la presse à Washington, Martin Fayulu a dit avoir tourné la page de la contestation électorale. Pas que. Il veut que tout le monde se mette autour de la table pour entrevoir l’avenir.

“Je n’ai pas de rancœur. J’ai accordé le pardon à tout le monde. C’est pourquoi j’ai fait des propositions. Pardonner ne veut pas dire que le mal n’avait pas existé. Cela veut dire qu’on ne veut plus revenir dans le passé”, a déclaré Martin Fayulu, répondant à une question sur la réconciliation nationale.

Pour lui, Il faut se mettre autour d’une table pour extirper le mal. “L’Allemagne et la France se sont déchirées. Aujourd’hui, elles constituent l’ossature de l’Union européenne. Un chrétien a deux valeurs : la première, c’est l’amour. La deuxième, c’est le pardon. Moi j’ai pardonné. Maintenant je ne veux pas rester dans le passé. Je suis dans l’avenir. Ma proposition est sur la table. Ceux qui ont volé doivent reconnaître qu’ils sont dans le tort et doivent se repentir”, explique-t-il.

Déclaré deuxième au terme de la présidentielle de 2018, Martin Fayulu a contesté la victoire de Félix Tshisekedi. Il a proposé, depuis plusieurs mois, un plan de sortie crise. Ce plan souligne la nécessité de tenir un forum politique qui aboutirait à une transition politique de 18 mois. Ce temps est, selon lui, nécessaire pour réformer la CENI, la Cour constitutionnelle et organiser les élections anticipées. Entre-temps, le président Tshisekedi restera en fonction et un délégué de Lamuka assurera la présidence d’un haut conseil de Transition.

SN

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