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Après cinq mois de confinement dû à la pandémie à la Covid-19, les élèves finalistes du primaire et du secondaire vont devoir reprendre le chemin de l’école le 03 août prochain. Qu’en pensent des élèves car le coronavirus est encore présent à Kinshasa ? Lisapo en a interrogé quelques-uns résidant dans la commune de Masina.
Pour la plupart de ces élèves finalistes du secondaire, c’est un soulagement. Éliane Lola, 18 ans et élève finaliste du secondaire, est ravie et le reconnait . ” Je suis très content que nous puissions reprendre les cours. Je craignais que cette année soit une année blanche. Heureusement que le président a levé cette mesure de confinement“, déclare-t-elle. Toutefois, elle admet être un peu inquiète. ” Il faut seulement que l’État mette les moyens pour que nous puissions être protégés du coronavirus. Moi j’ai très peur de cette maladie“.
Même son de cloche venant de Biona Kumanda, 18 ans et finaliste également du secondaire, croisée dans les rues de Masina aux côtés de son ami Erick Beya. “C’est bien de reprendre les cours. Mais le plus important aussi est que les mesures d’hygiène nous soient imposées parce que la covid-19 est encore là“.
Grâce Kandolo, élève finaliste aussi, ne veut surtout pas que cette reprise puisse contribuer à propager la maladie. Elle aussi insiste pour que les autorités des écoles veillent au respect des mesures barrières.
Ces réserves sur la présence du covid19, Tatiane Malanda, 18 ans finaliste des humanités littéraires, ne les mentionne pas. Elle ne veut qu’une seule chose, finir son année. ” Moi j’étais déjà fatiguée de rester à la maison. Je suis contente de reprendre le chemin de l’école. C’est tout”, déclare-t-elle sans hésiter.
Pour sa part, M. Roger Tshiela, Inspecteur de l’enseignement au niveau primaire est conscient des conditions particulières de cette reprise. “Les dirigeants doivent prendre toutes les meilleures dispositions pour que la reprise des cours à travers toutes les écoles se fasse dans un climat de sécurité sanitaire absolu. Et où les mesures barrières seront de stricte application“, propose-t-il. Pour lui, “c’est salutaire de reprendre les cours mais il faut que la vie des enseignants et des élèves soient protégées. Parce que manifestement la maladie est encore là”.
Teddy MAYAMBA
