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La ministre de l’Économie nationale, Mme Acacia Bandubola est favorable à un dialogue avec les pétroliers. « Nous avons réuni les revendications du secteur pétrolier. Nous sommes en train de stabiliser le taux de change. Car, c’est un paramètre important dans la détermination de la structure des prix. Nous attendons que la Banque Centrale puisse fixer un taux de change consensuel pour publier une nouvelle structure des prix qui tiendra compte de tous les paramètres et qui ne sera pas contesté par les uns et les autres » fait savoir la ministre Acacia Bandubola.
Pour elle, le gouvernement a pour mission de protéger l’industrie locale. “Nous ne sommes pas là pour capitaliser les entreprises. Nous voulons soutenir les entreprises à grandir. Mais, il ne faudra pas profiter d’une situation pour agiter la population. Le produit pétrolier est stratégique et la fixation de son prix est l’exclusivité de l’État congolais», rassure la ministre Bandubola.
En effet, le lundi 3 juillet, les pétroliers du Haut-Katanga avaient lancé à Lubumbashi un préavis de grève au gouvernement Congolais. Ils revendiquent une nouvelle structure de prix des produits pétroliers qui doit tenir compte de l’évolution de l’environnement économique nationale et internationale.
Et c’est le 6 juillet 2020 qu’une délégation des Ministres provinciaux du Haut- Katanga et du Lualaba ainsi que les représentants de la FEC/ Haut- Katanga ont rencontré madame Bandubola. l’objectif de leur visite était d’obtenir la révision de l’arrêté portant sur la baisse des prix de ce produit stratégique sur l’ensemble du territoire national. Puis, plusieurs réunions ont suivies au Ministère de l’économie nationale afin de trouver une voie de sortie et éviter la suppression de la distribution des produits pétroliers.
Il apparaît clairement que le gouvernement et les pétroliers devront donc trouver un terrain d’attente. Car, la rareté du carburant à la pompe peut entrainer la flambée des prix du transport et de tous les bien et produits de consommations courantes. Alors que les Congolais subissent déjà les effets de la Covid – 19 dans leurs vécus quotidiens.
Bin Saleh
