Vingt ans de prison doublé de la perte de ses droits politiques et civiques pendant dix ans (Il ne pourra pas être candidat ou électeur). C’est la sentence réclamée par la Ministère public contre le prévenu Vital Kamerhe à l’issue du procès dit de “100 jours”.
L’ancien Directeur de cabinet de Félix-Antoine Tshisekedi, qui comparaissait dans la cadre de détournement de fonds publics alloués aux travaux du programme d’urgence de 100 jours du chef de l’Etat, connaîtra son sort le samedi 20 juin prochain.
Prenant la parole pendant le procès, Vital Kamerhe a révélé qu’avant de se présenter devant le juge, il avait dit qu’il se savait déjà condamné. ” Sachant que la messe est dite que je serai condamné, j’ai demandé à mon épouse d’aller préparer les enfants psychologiquement quant à ma future vie”, a lâché le président de l’UNC.
Un concurrent de moins
Si jamais le Tribunal s’incline devant la requête du Ministère public, Vital Kamerhe disparaîtra de la scène politique pendant près de deux décennies. Surtout, il ne prendra pas part à la prochaine bataille présidentielle prévue en 2023.
En effet, aux termes de l’Accord électoral conclu avec Félix-Antoine Tshisekedi – lequel avait abouti à la création de la coalition CACH – en 2018 à Nairobi (Kenya), Vital Kamerhe devrait être le candidat de ladite coalition en 2023.
Une absence de Vital Kamerhe à la prochaine présidentielle, va sûrement changer les équilibres politiques en RDC. En attendant, ses avocats ne perdent pas encore espoir. Question : à qui profitera l’absence de Vital Kamerhe à la prochaine bataille électorale ?
RKM