Le Tribunal de Grande Instance de la Gombe a clos les débats, ce jeudi 11 juin, et va rendre son jugement le 20 juin prochain. Et ce, dans le cadre du procès pour détournement présumé des fonds publics alloués au programme d’urgence des 100 premiers jours de Félix Tshisekedi.
Prenant la parole en dernier, après ses co-prévenus (Jammal et Muhima), Vital Kamerhe n’a pas mâché ses mots. “C’est une affaire d’Etat. Ce n’est pas moi qui suis attaqué, mais c’est le président de la République”.
En près de vingt minutes, Kamerhe qui est encore le directeur de cabinet du Président de la République a démontré son son innocence. Car, selon lui, ledit procès est politique. D’ailleurs, le matin, il a prédit à sa femme. “J’ai dit à ma femme : la messe est dite”, révèle-t-il.
Plus, il a soutenu que tout acte posé par lui était au nom du Chef de l’Etat. “On n’est pas en train de faire le droit ici. On est en train de faire de la politique”. En bref, Il n’a pas manqué non plus dire aux juges que le procès n’a démontré aucune pièce irréfutable de détournement de sa part.
Bobo