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Pour la troisième fois consécutive, la Cour d’appel de la Gombe, siégeant en audience foraine à la prison centrale de Makala, vient de renvoyer ce vendredi 21 août l’audience en appel pour “irrégularité persistance de la saisine”.
La prochaine audience est donc prévu pour le 18 septembre 2020.
Condamné en première instance par le tribunal de grande instance de la Gombe à 20 ans de travaux forcés pour détournement des fonds publics destinés à l’acquistion des maisons préfabriquées dans le cadre du programme d’urgence des cent jours du président de la République Félix-Antoine, Vital Kamerhe crie toujours à son innocence.
Ses avocats estiment que le juge de la TGI/Gombe a pris une décision sur base des suppositions et non d’actes concrets. Mais depuis l’ouverture de la procédure en appel début juillet, rien n’avance. Le débat reste suspendu au niveau de la forme, toujours autour de cette question des pièces. Entre-temps, Vital Kamerhe a introduit une autre demande de liberté provisoire, malgré les huit précédentes rejetées dont une par la même Cour d’appel.
Son parti politique et sa famille biologique avaient organisé un culte oeucumenique jeudi 20 juillet pour implorer Dieu en faveur de sa libération. Reste à savoir si, pour une fois, la providence divine poussera les juges à accorder la liberté provisoire à l’ancien président de l’Assemblée nationale.
SN
