Le 2ᵉ Vice-Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Didi Manara Linga, a exprimé des réserves sur le rapport final d’observation électorale présenté par la Commission épiscopale Justice et Paix (CEPJ) de la CENCO.
Lors d’une rencontre tenue jeudi 19 décembre 2024 à l’immeuble Reine de la Paix à Kinshasa, Didi Manara a reproché à ce document de se focaliser uniquement sur les défis et lacunes, tout en minimisant les efforts et innovations de la CENI.
“Au lieu de reconnaître les progrès accomplis, il s’efforçait de minimiser nos réalisations et innovations donnant l’image tronquée du processus électoral”, a-t-il déclaré.
Par ailleurs, Didi Manara a rappelé que les élections du 20 décembre 2023 avaient été organisées dans un contexte difficile, marqué par des défis sécuritaires et logistiques, tout en respectant les délais constitutionnels. Il a également souligné les avancées majeures, telles que la participation de la diaspora et l’introduction d’innovations technologiques.
Le 2ᵉ Vice-Président a également mis en avant des mesures fortes prises par la CENI, notamment la sanction de candidats impliqués dans des tentatives de fraude et l’annulation des élections dans deux circonscriptions pour garantir leur crédibilité.
Pour conclure, il a affirmé que malgré ses imperfections, ce cycle électoral représente “un saut qualitatif indéniable”, et que les bases sont désormais posées pour des élections encore meilleures en 2028.
Elie Ngandu