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Programme de 100 jours : les responsables de SOCOC pressés de rencontrer Félix Tshisekedi à Goma

La Société congolaise de construction (Sococ) réclame à l’Etat congolais le paiement de 6 à 7 millions de dollars d’arriérés pour poursuivre les travaux. Alors que son directeur général, Modeste Makabuza, a été condamné à une année de travaux forcés pour détournement des fonds destinés à la construction de 32 km de routes à Bukavu et à Goma.

Le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, est attendu au courant de ce mois de septembre à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu pour un mini-sommet sur la sécurité, le développement, les échanges commerciaux et la santé qu’il a initié à l’attention de ses homologues de la région des Grands Lacs, le Rwandais Paul Kagame, l’Ougandais Yoweri Museveni et le Burundais Evariste Ndayishimiye. Mais le chef de l’Etat congolais ne devrait probablement pas traiter que ces questions sous-régionales dans la ville volcanique.

Les actionnaires de la Société congolaise de construction (Sococ), Vanny Bishweka et Berky Chirimwami, sont pressés de le rencontrer au sujet du financement du projet de construction de 32 kilomètres de routes à Goma et Bukavu dans le cadre du programme d’urgence de cent jours. C’est un autre projet de ce programme qui a fait flop, à l’instar de celui de l’érection de maisons préfabriquées ayant conduit à la condamnation du directeur de cabinet Vital Kamerhe et de l’homme d’affaires Libanais Samih Jammal à 20 ans de travaux forcés.

Le directeur général de Sococ, Modeste Makabuza, avait écopé, en juin dernier, d’une année de prison pour détournement des fonds publics. Mais selon Vanny Bishweka et Berky Chirimwami, c’est plutôt l’Etat congolais qui leur doit de l’argent, soit entre 6 à 7 millions de dollars et ils comptent profiter de la présence du chef de l’Etat à Goma pour exposer leur souci.

Sococ avait bénéficié en avril 2019 d’un marché de gré à gré de construction de 32 kilomètres de routes à Goma (20 kilomètres) et Bukavu (12 kilomètres) avec la garantie de préfinancer les travaux via un crédit bancaire, en attendant le remboursement graduel par le Fonds national d’entretien routier (FONER). Le directeur général du FONER, Fulgence Bamaros Lobota a, lui aussi, été condamné à trois ans de travaux forcés dans cette affaire.

Mais seulement un tiers de travaux exécutés par un sous-traitant sudafricain – Trabemco – est réalisé jusqu’à présent. En plus, depuis juillet dernier, tous les travaux sont à l’arrêt, SOCOC se disant dans l’incapacité de payer Trabemco. Reste à savoir si les 6 ou 7 millions de dollars que la société réclame au gouvernement suffiront à l’achèvement de la totalité des travaux.

SN

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