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Dans un communiqué publié jeudi 22 septembre dernier, le ministre des droits humains dit avoir appris avec consternation, la répression ” violente ” qui a sanctionné la marche pacifique organisée à Kinshasa par le Syndicat National des Médecins (SYNAMED) en revendication de la revalorisation de leurs salaires et primes.
Tout en condamnant cette répression, le ministre Fabrice Puela rappelle que tenue d’une marche pacifique ” même sans prise d’acte de l’autorité compétente ne constitue nullement un prétexte de violations des droits fondamentaux reconnus aux citoyens. ”
” Au nom du Gouvernement de la République, il (ministre des droits humains nlr) condamne fermement cet usage de la force. A cet effet, il tient a rappeler que la tenue d’ une marche pacifique même sans prise d’acte de l autorité compétente ne constitue nullement un prétexte de violations des droits fondamentaux reconnus aux citoyens conformément à la vision prônée par le chef de l’État “, lit-on dans ce communiqué dont une copie est parvenue ce vendredi 23 septembre à Lisapo.info.
Par conséquent, le ministre des droits humains invite l’inspection générale de la police à diligenter, sans tarder, une enquête sur les traitements dégradants infligés aux manifestants et à déférer les responsables devant les instances compétentes.
Rappelons que les médecins de Kinshasa étaient descendus mercredi dernier dans les rues de la capitale congolaise afin d’exiger auprès du gouvernement, le payement de leur prime de risque et la mécanisation des nouvelles unités.
Rassemblées au niveau de la paroisse Notre-Dame de Fatima pour chuter à la Primature dans la commune de Gombe, ces professionnels de santé ont été gazés au niveau de l’avenue des Huilleries où ils avaient barricadé la route. Plusieurs sources médiatiques révèlaient que certains médecins étaient brièvement interpellé par les forces de l’ordre.
Elie Ngandu
