Le vice-premier ministre et ministre du budget, Aimé Boji Sankara, a signé une série des mises en place des cadres supérieurs de son ministère entre autre directeurs. Ce document a été transmis auprès du Secrétaire Général qui a notifié depuis jeudi 1er septembre dernier quelques concernés.
Si l’initiative prise par le ministre Aimé semble être bonne selon quelques observateurs, afin d’apporter un changement dans son secteur, plusieurs voix se lèvent au sein de ce ministère l’accusant de tribaliste. Des sources proches du ministère du budget révèlent que sur la liste des nouvelles mises en place, on n’y retrouve que ses ” frères et sœurs Bashi ” de la province du Sud Kivu.
” Il a signé une mise en place des cadres supérieurs du ministère du budget, entre autre directeurs, qu’il détient jusqu’à présent dans son cabinet pour le transmettre après auprès du SG pour notification. Cette mise en place teinté de plusieurs irrégularités d’où on n’y retrouve que les Bashi (tribut du Sud Kivu nrl) qui sont ses frères propre promu comme des directeurs, entre autre un chef de division qui a détourné beaucoup d’argents au ministère des affaires étrangères où il était affecté comme contrôleur, entre autre Mr Useni Tuaken, nommé directeur de la paie d’un service technique du ministère du budget “, nous confie une source au ministère du budget.
Et d’ajouter : ” Aucun Muluba ( ressortissants de l’espace Kasaï nrl) ne figure sur cette mise en place, tous ceux qui étaient en place se sont retrouvés au garage, entre autre rattaché au secrétariat général. ”
Signalons que le Ministère du Budget de la République Démocratique du Congo est le ministère responsable pour l’élaboration du budget national. Élaboration, suivi et contrôle de l’exécution du budget de l’État ; Règlement définitif du budget de l’État ; Avis préalable sur les opérations d’emprunt à l’extérieur des entreprises publiques émergeant au budget de l’État et des Entités administratives décentralisées sont les rôles de ce ministère clés. Le ministre Aimé Boji a-t-il vraiment raison en faisant ces nouvelles mises en place considérées non inclusive par certains de ses agents ? Difficile de répondre à cette question, l’avenir nous en dira. Affaire à suivre…
Elie Ngandu