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RDC – ENAFEP : plus de 2 million d’élèves prennent part à l’édition 2023

Le ministre de l’enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), Tony Mwaba Kazadi a procédé ce jeudi 1er juin au lancement officiel de l’Examen national de fin d’Etudes primaires (ENAFEP) à Kisangani, chef-lieu de la Tshopo.

La cérémonie s’est déroulée au sein de l’école primaire de l’Athénée de Kisangani située dans la commune de Makiso. C’était en présence du Vice-gouverneur de la province, de quelques membres du gouvernement provincial et d’autres personnalités.

Dans son mot de circonstance, le Vice-gouverneur a salué la vision salvatrice de la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements scolaires publics qui a permis le retour à l’école de millions d’enfants sur toute l’étendue de la RDC en général et de la province de la Tshopo en particulier.

Prenant la parole, le ministre Tony Mwaba a dirigé ses pensées envers des milliers d’enfants victimes de l’agression rwandaise dans la province du Nord-Kivu, par la catastrophe naturelle de Kalehe, par l’incendie au Lycée Mwanga à Kolwezi et par d’autres causes en RDC.

” L’organisation de cet Examen en ce début du mois de juin 2023 est la preuve du retour à la normalité de notre calendrier des évaluations qui était resté bouleversé par la pandémie de COVID 19. En date du 05 juillet 2022, dans cette même ville, je lançais la première édition de cet examen. En ce moment où notre pays subit les affres de la guerre injuste nous imposée par les ennemis de notre développement, j’ai tenu une fois de plus, à honorer Kisangani, creuset du patriotisme et du nationalisme congolais “, a-t-il déclaré.

Par la même occasion, le patron du ministère national de l’EPST a révélé que 2 119 100 candidats ont été alignés à ces épreuves de deux jours dont 1 020 448 filles, soit 48%. À l’en croire, ces finalistes du primaire sont répartis dans 8 332 centres de passation dont deux sont situés hors de frontières de la République démocratique du Congo.

Ce membre du gouvernement congolais a par ailleurs, invité les élèves, encadreurs ou correcteurs à bannir toutes les antivaleurs et a rappelé le caractère gratuit de l’organisation de l’ENAFED.

Elie Ngandu

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