Le Vice-Premier ministre, ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau a échangé mardi 16 mai dernier dans son cabinet de travail avec l’Inspecteur général des finances, chef de service, Jules Alingete.
Au sortir de l’audience, l’IGF Alingete a indiqué qu’il était venu au ministère de la fonction publique pour déposer le rapport détaillé à mi-parcours de la mission que le VPM Lihau lui avait confié de contrôler et évaluer, en collaboration avec l’Inspection générale de l’administration publique, les pertes financières résultant des anomalies relevées dans le fichier de rémunération des agents et fonctionnaires de l’État.
Au cours de cette même rencontre, Jules Alingete ajoute qu’ils ont également évoqué la possibilité d’une mission conjointe avec l’Inspection générale de l’administration publique (IGAP) pour faire un contrôle sur terrain pour déceler des cas des irréguliers qui sont en train d’être payés au nom des fonctionnaires de l’État.
« Avec le VPM en charge de la Fonction publique, nous avons échangé autour du nettoyage du fichier compte tenu des irrégularités relevées par l’inspection générale des finances. Nous avons également évoqué la possibilité d’une mission conjointe avec l’Inspection générale de l’administration publique (IGAP) pour faire un contrôle sur terrain pour déceler des cas des irréguliers qui sont en train d’être payés au nom des fonctionnaires de l’État », a-t-il déclaré.
En plus, Jules Alingete a annoncé également que l’IGF et l’IGAP vont procéder à des contrôles mixtes auprès de certains services qui émergent au budget annexe. Il a profité de cette opportunité pour pour encourager le VPM Jean-Pierre Lihau, de poursuivre les travaux de numérisation et d’identification des agents pour permettre d’avoir un fichier fiable des fonctionnaires de l’Etat.
Rappelons que dans son rapport publié le mois dernier, l’inspection générale des finances avait dévoilé un grand réseau de détournement des salaires des fonctionnaires de l’État. À l’en croire, 145.604 agents disposant des numéros matricules incorrects, fantaisistes et fabriqués sont payés régulièrement. Cette institution précise que le manque à gagner mensuel subi par le trésor public est estimé à 148.999.749.440,95 francs congolais par mois.
Elie Ngandu