À travers un message publié ce mardi 22 août 2023, Human Rights Watch appelle les autorités congolaises à prendre des mesures pour que les forces de sécurité ne violent pas les libertés fondamentales des acteurs politiques à l’approche des élections.
Dans ce message, Human Rights Watch évoque plusieurs cas, notamment l’assassinat de Chérubin Okende, la répression des manifestations des partis politiques de l’opposition, l’arrestation, la détention et les perquisitions des domiciles de leurs membres.
Selon cette organisation américaine, le Président Félix Tshisekedi a manifesté peu d’intérêt pour garantir à tous les partis politiques de fonctionner librement. Elle rappelle les propos tenus par le chef de l’État lors de son dernier séjour à Mbuji-mayi, chef-lieu de la province du Kasaï Oriental.
” Peu importe ce que disent les gens : violation des droits de l’homme, privation de libertés, Je n’abandonnerai pas parce que je suis démocrate et je le resterai. Je n’ai aucune leçon à apprendre de qui que ce soit dans ces domaines “, avait déclaré le Président Tshisekedi soulignant qu’il ” ciblerait sans hésitation ni regret tous les congolais qui mettraient en danger la sécurité et la stabilité du pays. ”
Par ailleurs, Human Rights Watch précise que le gouvernement a l’obligation juridique internationale de garantir que ses forces de sécurité ne violent pas les libertés fondamentales nécessaires à des élections libres et équitables, notamment les droits à la liberté d’expression, d’association, de réunion pacifique et de circulation.
L’organisation invite les autorités de la République démocratique du Congo à enquêter et prendre les mesures appropriées contre tous les responsables gouvernementaux qui violent ces droits.
Elie Ngandu