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Le Front Commun pour le Congo (FCC), plateforme politique de l’ex-président Joseph Kabila, a réagi fermement aux attaques de Jean-Pierre Bemba, qu’il qualifie de « chantre de la haine ».
Selon le FCC, le Vice-premier ministre des Transports, au lieu de remplir ses fonctions ministérielles avec compétence, se livre à des accusations continues contre le FCC et ses dirigeants.
Le FCC a dénoncé la campagne lancée contre ses membres, notamment Aubin Minaku et Emmanuel Ramazani Shadari, accusés de soutenir les rebelles du M23 AFC. Pour le FCC, Bemba, devenu « un amplificateur zélé » de ces accusations, semble plus intéressé par la division que par la résolution des problèmes du pays.
« Cette campagne ignoble a été lancée par le Chef de l’Etat lui-même et a trouvé, depuis, un amplificateur zélé en la personne de M. Jean Pierre Bemba Gombo, visiblement plus doué pour le rôle de chantre de la haine et de propagandiste du ‘Roi Soleil’ et de son régime, que pour les nobles responsabilités de Ministre des Transports ou de la Défense nationale », a affirmé le FCC.
Bemba, pour sa part, continue de lier le FCC à des accusations de collaboration avec les rebelles du M23 AFC et les miliciens Mobondo. Le leader de l’UPC persiste à accuser Joseph Kabila et ses alliés de manipuler les forces rebelles pour déstabiliser le pays, une accusation que le FCC réfute catégoriquement.
Le FCC, tout en rejetant ces accusations, réaffirme son engagement à préserver la souveraineté du pays et à lutter contre toute forme de dictature. Le parti appelle la communauté nationale et internationale à ne pas se laisser aveugler par ces attaques, mais à prendre position contre la véritable menace, qu’ils jugent incarnée par le régime actuel.
Elie Ngandu
