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Le député national Tobie Kayumbi rejette fermement la déclaration conjointe rendue publique entre des représentants de la République démocratique du Congo et ceux de l’AFC/M23.
Dans un message posté ce jeudi 24 avril 2025 sur les réseaux sociaux, ce membre de l’Union sacrée du président Tshisekedi estime que la déclaration conjointe publiée par les deux parties n’a aucune valeur officielle.
« Le prétendu communiqué issu des discussions de Doha n’engage ni le gouvernement congolais ni aucune institution légitime de notre pays », a-t-il déclaré, en dénonçant une démarche contraire aux usages diplomatiques. Il ajoute : « Non signé conjointement, il viole les règles diplomatiques ».
Le député affirme que l’AFC/M23 est en guerre contre la République, et non contre un régime. Il insiste sur le fait qu’aucun compromis ne peut être fait au détriment de la souveraineté nationale.
Réagissant dans le même sens, le sénateur Alphonse Ngoyi Kasanji appelle les acteurs politiques à adopter une attitude d’apaisement. « J’apprécierais que tout le monde concourt à la décrispation du climat tendu […] en adoptant une posture réconciliante et d’apaisement », a-t-il déclaré, tout en appelant à la cohésion nationale.
Du côté de l’opposition, Seth Kikuni affirme que « le gouvernement a rejoint la position de la majorité des opposants » qui, depuis des mois, plaident pour un dialogue inclusif. Il exige l’arrêt des représailles, des excuses officielles et un recadrage des figures populistes.
Enfin, l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ), dirigée par Maître Georges Kapiamba, salue l’engagement des parties à poursuivre les discussions.
« Nous saluons l’engagement des parties à poursuivre les discussions pour un cessez-le-feu permanent qui mettra fin aux violations des droits de l’homme en cours à l’Est de la RDC ; mais aucune amnistie ne devra être accordée aux auteurs desdites violations », a déclaré l’organisation.
Elie Ngandu
